Autorisez-vous à être un être humain ?

“Encore humain ou devenu un robot ?”

Question que je pose souvent à mes coachés en transition, entrepreneurs, managers, et chefs d’entreprise pour qu’ils arrêtent d’être des « faire » humains, et qu’ils retrouvent plutôt leur essence et leur pouvoir intérieur.

Dans notre société où Internet et l’Intelligence Artificielle dictent le rythme effréné, il est essentiel de se poser une question fondamentale :

Suis-je encore un être humain ou suis-je devenu un humanoïde guidé par mon ego, cette personnalité qui cache mon vrai Moi ?

En tant qu’être humain ici en 3D, le Mental interfère toujours, en même temps que notre Âme. C’est pourquoi il est nécessaire de se consacrer un moment pour respirer, et voir où on met chaque jour notre énergie (temps, attention).

Cet instant dans l’inaction est primordial pour « se checker » et observer qui est aux commandes de notre vie.
Avec ce duo Âme/Mental à l’intérieur de nous, c’est à nous de (re)trouver un équilibre.

Notre Mental est soit au service de notre Âme (appelé Mental supérieur), soit il est le serviteur de l’Ego (appelé Mental inférieur).

Et c’est de lui que je voudrais parler aujourd’hui, car dans cette société duale où nous sommes et qui nous sépare, on est tous à porter des masques en tant qu’Humain, à travers notre Mental inférieur / Ego.

Pour vulgariser le concept et comprendre mon message ici, retenez que lorsque nous nous laissons guider par notre cœur et notre conscience, nous sommes alignés avec notre véritable essence.

En revanche, si nous laissons le mental dominer notre existence, nous devenons des automates dans un labyrinthe.

Voici les impacts de cette domination mentale sur l’Humain :

1. La course effrénée pour tout faire, nous mène à ne rien accomplir réellement.

Dans ce monde polarisé « vouloir tout faire = rien faire ».

Nous nous retrouvons alors concentrés sur la quantité plutôt que sur la qualité.

Et à travers la Loi du Karma, « nous récoltons ce que nous semons », par conséquent, en focalisant sur la quantité de choses à faire sans investir dans la qualité, nous ne pouvons en recevoir en retour.

2. L’habitude de toujours être en action pour prouver notre valeur, au détriment de notre santé.

Avec le temps, nous réalisons que la valeur réside dans l’être et la présence humaine.

Un enfant préfère recevoir de l’attention et être en relation plutôt que d’avoir de l’argent et se retrouver seul.

3. Le mental fonctionne de manière binaire, radicale et froide, tel une machine.

Il nous entraîne dans des histoires cérébrales qui peuvent entraver la réalisation de nos rêves.

Cet inconscient craint l’inconnu et répète inlassablement ce qu’il a mémorisé dans le Cerveau, même si cela nous cause du mal-être.

Il ne peut pas déterminer ce qui est bon ou mauvais pour nous, car il n’a pas de conscience !

4. Pour se sentir en sécurité, notre inconscient répète les schémas acquis pendant notre enfance.

En même temps, lorsque nous éveillons notre conscience et ouvrons notre esprit, nous réalisons que nous répétons mécaniquement des modèles inculqués par notre famille, qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui.

Il est donc déterminant de répondre, à chaque instant, à nos propres besoins plutôt qu’aux attentes des autres, de nous détacher du regard d’autrui et de nous libérer du conditionnement familial.

De toute manière, « qui m’aime me suive » veut bien dire que ceux qui vous aiment pour ce que vous êtes et non pas pour ce que vous faîtes, seront encore là sur votre chemin. Les autres s’en iront et c’est tant mieux !

5. Les maux du corps sont les mots de notre Âme.

Rester constamment dans notre tête, à ressasser nos pensées, nous empêche d’avancer et bloque notre corps. C’est à ce moment-là que des maux corporels apparaissent.

Pour pouvoir lâcher prise et se reconnecter à soi, ne permettez plus à de mauvaises herbes de s’installer dans votre jardin intérieur. Protégez votre jardin des pollutions extérieures et des croyances limitantes, et laissez entrer les bonnes énergies qui font sens pour vous.

6. Le mental joue également un rôle de distinction dans notre monde en 3D.

Il nous permet de reconnaître nos différences et de les mettre au service de la complémentarité.

Cependant, si nous nourrissons continuellement notre ego, nous tombons dans des comparaisons fausses, puisque nous sommes tous uniques, avec nos singularités propres.

7. L’ego est linéaire, rapide et perfectionniste en mode survie.

Ceux qui se laissent entraîner par lui pensent à tort que les résultats doivent être rapides, parfaits et définitifs.

Or, cela est impossible dans notre monde polarisé, en tant qu’être humain, doté de multiples facettes paradoxales. Nous sommes amenés à changer constamment d’avis pour suivre les cycles de la vie.

Dans mon précédent post sur les réseaux sociaux, j’ai souligné l’importance de l’observation pour prendre conscience de notre manière de parler, de penser et de nous comporter, afin de changer et de cesser la répétition de nos erreurs.

Pour nous protéger, ce qui est son rôle principal, notre robot intérieur nous met facilement et rapidement dans une zone de confort connue, même si elle est désormais problématique.

Je vous suggérais donc de vous poser la question :
Est-ce-que ma zone de confort est devenue une zone inconfortable pour moi maintenant ?

La clé ici serait de reprendre votre pouvoir en votre Âme et Conscience, afin de vous engager avec vous-m’aime.

En conséquence, Il est crucial de ne plus dépendre des autres pour être aimé, mais de nous aimer d’abord nous-mêmes pour aimer et être aimé par les autres.

Comment pouvons-nous espérer être aimés si nous ne nous aimons pas déjà nous-mêmes ?

En d’autres termes, la croyance selon laquelle “si tout le monde est content, je suis content” est erronée. Nous devons fonctionner autrement : si je suis bien dans ma peau, je peux partager ma belle énergie avec autrui.

En conclusion, pour retrouver votre essence, vous devez revenir à l’essentiel, vous valoriser et vous prioriser.

C’est pourquoi il est capital de se reconnecter à son âme d’enfant : respirer, dormir, bien se nourrir, bouger et changer notre état d’esprit pour qu’il soit au service de notre intuition.

Lorsque nous lâchons prise sur le contrôle mental, nous nous reconnectons à notre conscience, et c’est là que nous pouvons nous souvenir de projets enfouis mais toujours vivants en nous.

C’est ainsi que nous contactons notre raison d’être humain.